La plus impertinente des chanteuses anglaises est de retour. Lily Allen vient de sortir une nouvelle chanson, « Hard Out Here ». L’interprète de « Smile » part en effet en guerre contre le sexisme dans l’industrie musicale : « Moi j’ai pas besoin de remuer les fesses, j’ai un cerveau/ Si je vous parlais de ma vie sexuelle vous me traiteriez de salope/ Mais quand les mecs parlent de leurs putes personne ne proteste. »
Première victime du come-back de Lily Allen : la starlette Miley Cyrus, dont le clip tourne en dérision le fameux « twerking ». La chanteuse se paie en outre les rappeurs en reproduisant l’esthétique bling-bling chère au rap américain dans sa vidéo. Enfin le chanteur de « Blurred Lines » Robin Thicke en prend pour son grade ; Lily Allen reprend son célèbre « Robin Thicke a une grosse bite », transformé en « Lily Allen a une grosse chatte », inscrite sur des ballons d'hélium.
A peine sorti, le clip parodique s’est retrouvé au coeur de deux polémiques. Tandis que certains journaux anglais se sont interrogés sur la réalité de la démarche féministe de la star, le blog Blackinasia a vivement critiqué le caractère raciste de la vidéo, dans laquelle la majeure partie des danseuses sont noires. Ni une ni deux, Lily Allen a répondu sur Twitter, arguant que son incapacité à pratiquer le twerk l’avait conduite à engager des danseuses plus douées...
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