À en croire les chiffres des organisateurs, la mobilisation est réussie. Ludovine de La Rochère annonçait en effet le chiffre de 300.000 personnes dans les rues de Paris. Selon leurs propres chiffres, ils étaient 500.000 à battre le pavé. Bien sûr, comme à l'accoutumée, les chiffres de la préfecture de police de Paris, qui a avait déployé un peu moins de 2000 hommes, sont bien inférieurs, avec tout de même quelques 80.000 participants (plus de six fois moins). À Lyon, le mouvement réalise un score honorable, avec 40.000 personnes selon les organisateurs et 20.000 selon la police - un écart qui semble, au passage, indiquer des chiffres plus rigoureux de la part des organisateurs.
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Le message de Manuel Valls, samedi, semble passé. Sur place, les observateurs de différents médias parlaient d’une ambiance globalement « bon enfant ». La préfecture de police de Paris, a été témoin d’un cortège «peu dense», « par groupes » avec « des blancs assez importants ». En marge du défilé, une poignée d’arrestations: « Une quinzaine d’interpellations, dont des membres du GUD, de la mouvance identitaire et un ‘néonazi’», a détaillé la préfecture.