Dans le 160ème numéro de la série « Ultimate Spiderman » paru il y’a quelques semaines aux Etats-Unis, Peter Parker, le mythique Spiderman, meurt après avoir tenté de sauver sa tante du fameux « Bouffon Vert ».
Après cette triste fin, Marvel avait annoncé qu’un tout nouveau Spiderman prendrait forme, et que ce jeune homme s’inspirerait de Peter Parker comme ce dernier s’était inspiré de son oncle. C’est chose faite ! Le tout nouveau Spiderman vient d’être dévoilé dans le nouveau numéro d’Ultimate Spiderman, et à la surprise générale, ce nouveau super-héros est noir !
L’ homme-araignée, du nom de Miles Morales, est un afro-latino qui vit avec ses parents dans un faubourg de New York. Véritable Spiderman du XXIème siècle, il représente la diversité et le changement.
Le rédacteur en chef du mensuel, Alex Alonso, avoue lui-même qu’il s’est inspiré de la société actuelle pour créer ce nouveau personnage, et surtout de l’image du président américain, Barack Obama, élu en 2009. « Mais avant tout ce Spider-Man du XXIème siècle reflète notre culture et notre diversité » explique-t-il. Un changement qui devrait être apprécié des lecteurs donc, puisqu’il prône la diversité des cultures et la tolérance…
Et pourtant, ce nouveau personnage ne plaît pas à tout le monde. Dans les milieux américains conservateurs, c’est le scandale. Peter Parker, un journaliste blanc qui incarne Spiderman depuis 1962, ne peut pas être remplacé par un personnage noir, selon les puristes américains.
Rick Folbaum, présentateur de la très conservatrice chaîne américaine Fox News, trouve ce choix « inadmissible ». Selon lui, c’est « une décision politiquement correcte qui entraîne la mort d’un héros américain ».
L’animateur radio Glenn Beck, trouve quant à lui que « le nouveau Spiderman à l’air un peu gris, il ressemble à Barack Obama ».
Mais il faut tout de même rappeler que cette version de Spiderman n’existe que dans la version « Ultimate » lancée en 2000. Dans la version originale, Peter Parker est bien vivant et continue de combattre le crime. Tout va bien pour les conservateurs américains…
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