La dépénalisation de l’adultère votée le 25 mars dernier par le Sénat mexicain, à l'unanimité et une abstention, est un bond en avant pour l'égalité des sexes.
Pour le sénateur Pablo Gomez du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche) cette abrogation "est une manière de rejeter un délit historiquement construit pour maintenir la propriété des hommes sur les femmes", hérité du code espagnol de 1824.
Cette loi discriminatoire s'appliquait surtout pour punir la femme infidèle qui risquait jusqu'à deux ans de prison et la privation des droits civiques pendant six ans. La sanction légale de l'infidélité nécessitait que l'adultère soit commis au sein du domicile conjugal et constaté en flagrant délit. Cette preuve reste valable en matière civile dans le cas d'une procédure de divorce.
Les associations de défense des femmes et de l'égalité des sexes se réjouissent de cette avancée historique.
Marlène Andrezo
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