Comme le rapporte le site américain The Wire, en raison du manque de coopération de la part des rebelles pro-russes, les enquêteurs n’ont pas pu arriver à temps pour boucler le périmètre et protéger les preuves. Les pillards semblent avoir pris tout ce qui semblait avoir de la valeur, notamment les portefeuilles et les cartes de crédit. Un photojournaliste cité par the Wire et arrivé avec les enquêteurs le surlendemain rapporte notamment qu’on « ne voit sur place ni téléphone, ni portefeuille avec de l’argent, ni appareils photo, dans aucun bagage à main, ni sur les corps. C’est comme s’ils avaient mystérieusement disparu au cours de la nuit ».
Comme le rapporte le site de France 24, la totalité du site du crash n’est pas encore totalement accessible aux enquêteurs. Un accord en ce sens a été trouvé samedi 19 juillet acec les rebelles, qui ont accepté de mettre en place une zone de sécurité d’une vingtaine de kilomètres. Avant de pouvoir commencer l’enquête, qui semble être rendue déjà extrêmement complexe par ces conditions, une équipe Ukrainienne ainsi que des inspecteurs de l’OSCE vont devoir identifier les corps des passagers et membres d’équipage, afin de « les remettre aux familles », comme l’a souligné le chef des services de sécurité ukrainien Valentyn Nalyvaïtchenko dans une allocution télévisée.