C’était un couple qui menait une vie simple et heureuse en Haute-Savoie. Magalie Part, 19 ans employée de grande surface, s’est mariée en janvier 2001 avec son compagnon. Sauf que le 27 mars 2001, tout va se briser. Le corps calciné de Magalie Part est retrouvé par un ramasseur de champignons à Vulbens. Le corps porte des traces de brûlures sur le visage et le thorax, les membres sont fracturés… Une instruction est immédiatement ouverte par les enquêteurs pour homicide volontaire, accompagné d’actes de barbarie.
Le mobile du crime n’est pas trouvé par la police. L'une des hypothèses criminelles suivie par les enquêteurs est la piste d'un crime crapuleux. Puis, c'est l'entourage de la victime qui retient l'attention. Les proches de la victime mettent en cause la police qui a voulu cloturer l’enquête en 2010 sans trouver le meurtrier. « Pourquoi aucune voiture des proches n’ont été fouillées ? Pourquoi n’a-t-on pas analysé les poils de son jeune chien disparu avec elle et retrouvé deux jours plus tard ? Comment explique-t-on le fait que les preuves ADN aient été égarées pendant plusieurs années ? », se demande le journal du Dauphiné Libéré. L’enquête est encore aujourd’hui au point mort.