Aymeric Caron, qui doit prochainement quitter son siège de chroniqueur, en a pris pour son grade ce samedi soir. Parmi les invités d’ONPC, François Hardy est venue parler de son livre autobiographique intitulé « Avis non autorisés » dans lequel la chanteuse a consacré tout un passage au chroniqueur. Si elle ne le nomme pas, il est très clair qu’il est sa cible, comme l’a démontré Laurent Ruquier en lisant quelques phrases, créant le malaise dans l’assistance. « Les réac', ce sont les autres, lui est le progressiste qui voit beaucoup plus loin et beaucoup plus intelligent qu'eux », écrit-elle avec ironie. « L'autosatisfaction, qui allume son regard à la fin de ses charges télévisées quand il croit avec définitivement acculé une victime parfois plus subtile qu'il ne l'imagine, évoque la jouissance sadique ressentie par certains à tuer avec des mots ».
Reconnaissant par ailleurs son talent, Françoise Hardy estime que le chroniqueur s’enfonce seul dans son rôle de méchant. « Aussi brillant qu'intelligent, notre redoutable chroniqueur ne réalise pourtant pas comme son manque d'empathie lors de ces estocades mortelles le déconsidèrent, lui valant de la part de nombreux téléspectateurs le rejet viscéral de sa personne, quel que soit le bien fondé d'une partie de ses jugements. Mais n'a-t-il pas beaucoup d'excuses puisque c'est ce que la production lui demande, ce pourquoi elle le rétribue et qu'il faut bien gagner sa vie, n'est-ce pas ? » conclut-elle.
Habitué des critiques à son encontre, Aymeric Caron a pris la chose avec fairplay, déclarant même qu’il a aimé le livre de Françoise Hardy. « Vous dites exactement ce que vous pensez sans tabou, sur tous les sujets, qu'ils soient intimes, politiques ou spirituels. J'ai aimé cette envie que vous avez eue de tout bousculer sans avoir peur de faire mal à votre image. C'est la raison pour laquelle j'ai même lu avec plaisir ce que vous avez écrit sur moi. Même si je ne partage pas complètement cette critique, je vous trouve un peu dure », précise le chroniqueur.