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Pesticides : Un labo lance un kit de détection pour les cheveux
Publié le 20 octobre 2011 à 10:40
Par Marine Deffrennes
Un laboratoire français propose au grand public un kit pour faire analyser le taux de pollution de leur organisme. Pour 149 euros, le prélèvement et l’analyse d’une mèche de cheveux permettrait de détecter le taux de pesticides absorbés par l’individu.
Pesticides : Un labo lance un kit de détection pour les cheveux Pesticides : Un labo lance un kit de détection pour les cheveux© Pixland
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De quoi lancer une psychose parmi les passionnés d’horticulture. Un laboratoire propose un kit pour détecter la présence de pesticides dans l’organisme par une analyse des cheveux. Les pesticides, appelés aussi « produits phytosanitaires », ce sont tous les ingrédients chimiques utilisés pour lutter contre les insectes, les mauvaises herbes ou les moisissures, dont la nocivité à long terme a été démontrée. Ceux-ci laisseraient une trace claire et visible de leur passage dans nos cheveux, tout comme la drogue, le tabac ou l’alcool.
Selon le Professeur Patrice Mangin, expert médico-légal cité par le laboratoire Kudzu, « l’analyse des cheveux est utilisée dans la médecine médico-légale pour détecter une consommation chronique de médicaments ou de produits stupéfiants, mais un particulier peut être intéressé de savoir s’il est soumis à une exposition passive au tabac, ou quelqu’un qui fait du jardinage, s’il est victime de son utilisation de produits chimiques. Un test capillaire pourrait l’amener à prendre des mesures préventives ».
Le laboratoire Kudzu Science, basé à Strasbourg, propose ainsi à ses clients une démarche digne des Experts : pour la modique somme de 192 euros (offre de lancement à 149 euros), ils sont invités à se couper une mèche de cheveux au plus près de la racine et à renvoyer le kit de prélèvement au labo.
Le verdict tombe 15 jours plus tard, sous la forme d’un compte-rendu en ligne et privé. Mais pour savoir si le taux relevé dans le cuir chevelu est réellement dangereux, le cobaye devra consulter son médecin.

Crédit photo : Pixland

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