Marisol Touraine, ministre de la Santé, vient d’annoncer la fin du remboursement des pilules de troisième génération à partir du 30 septembre 2013. En effet, la Commission de transparence de la Haute autorité de santé (HAS) considère que leur utilisation multiplie les risques de complications thrombo-veineuses par deux par rapport à la pilule de deuxième génération, même si le risque de phlébites « reste toutefois très faible, de 3 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices », d’après un communiqué.
Les autorités sanitaires laissent une année entière aux utilisatrices de ces pilules de troisième génération pour trouver une solution alternative avec leur médecin traitant ou leur gynécologue si elles souhaitent utiliser un contraceptif remboursé. Selon les dernières études, la pilule est le moyen de contraception plébiscité par les Françaises : environ une femme sur deux l’utilise. Si la hausse de son utilisation a été constante de la légalisation en 1967 jusqu’à l’orée des années 2000, la pilule enregistre un léger recul avec l’apparition de nouvelles méthodes comme l’implant ou le patch.
Laure Gamaury
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