Le ying et le yang en l’espace d’une saison : la moiteur de l’été, les froidures de l’hiver, l’envie irrépressible de fricoter, le besoin ineffable de se reposer. La dichotomie est certes un brin caricaturale, elle n’en est pas moins aisément vérifiée par le commun des mortels. Que voulez-vous ! L’été rime avec libido, c’est un fait. Mais pourquoi donc ? Tentative d’explications…
Garçons ou filles, la saison est, il est vrai, propice au dénuement, à la parcimonie vestimentaire. Mais de là à y déceler la raison principale d’une vie sexuelle soudain plus débridée, il y a un pas – pour le moins décevant – que nous refusons de franchir. L’analyse serait somme toute bien trop succincte pour appréhender un tel engouement. Certes, la vue du corps gracile d’un inconnu ou de son compagnon peut susciter l’irréfrénable besoin de baudouiner, mais, n’en déplaise à certains mâles limités, nous ne sommes pas non plus que des « femelles en rut » (pas totalement du moins…). Non, il y a bien ici quelques explications vaguement scientifiques à même d’éclairer notre lanterne.
La première et non des moindres est la luminosité, cette lumière trop longtemps absente mais si bénéfique à notre état d’esprit. Ah, les bienfaits de la luminothérapie et ce, quelque soit les êtres vivants ! Il est ainsi peu étonnant de lire que l’activité sexuelle et la fonction reproductive déclinent sensiblement chez nos amis les animaux lorsque la lumière se fait plus rare et les journées plus courtes. Il en est donc de même chez les homo sapiens que nous sommes. En été, nous aussi, à l’instar des tortues ou des faisanes, pétons la forme ! Difficile, il est vrai, de ressentir le spleen lorsque le mercure dépasse aisément les 25 degrés et que les rayons du soleil deviennent de si chaleureux compagnons au quotidien. Dans la même veine, la période est propice aux vacances ou du moins, à une baisse notable du rythme au travail, autant de facteurs favorables à une baisse conséquente du stress (le « tue-l’amour » par excellence).
Une oisiveté toute relative — notamment chez les jeunes parents ou les carriéristes un tantinet névrosés – mais suffisante pour procurer sentiment de liberté, regain d’attention pour l’autre et d’écoute de soi. Le lâcher prise fait, dès lors, office d’imparable aphrodisiaque. On est non seulement plus motivées mais d’autant plus imaginatives au lit. Le cercle vertueux se met alors en branle et, comme l’avait déjà écrit sur ce site notre chroniqueuse Sophie Bramly, « plus l'amour-propre est boosté, mieux on s'abandonne à l'autre sans retenue aucune , ce qui engendre de splendides orgasmes». Tout un joyeux programme.
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