Evidemment, on préfère toujours faire l'amour l'haleine fraîche, et on n'a pas forcément notre dentifrice et notre brosse à dents sous le coude à ce moment-là. Prendre un chewing-gum fait donc office de substitut rafraîchissant. Cela serait pourtant une fausse bonne idée. Car s'il possède des vertus insoupçonnées comme celle de nous aider à garder la ligne ou de réduire le stress, le chewing-gum serait en revanche à bannir lorsqu'on s'apprêterait à avoir des relations sexuelles. Et ce, pour moult raisons.
Primo, parce que mastiquer nous conduit à avaler de l'air et donc à faire gonfler notre ventre. Or, un ventre ballonné ne va pas nous aider à nous sentir sexy, ni même nous mettre en appétit sexuellement parlant. En effet, lorsque l'on mâchouille un chewing-gum, notre estomac suppose que de la nourriture est sur le point de lui parvenir : il libère donc des enzymes digestives. Sauf qu'au final, notre chewing-gum, on le garde en bouche et cela provoque des problèmes gastriques comme des gaz. Et honnêtement, qui a envie de s'entendre lâcher un petit pet par inadvertance pendant l'amour ? Personne, évidemment.
Beaucoup de chewing-gums ont un parfum de menthe poivrée et cette dernière a justement le don de freiner la testostérone et mettre en berne notre libido. Décidément, le chewing-gum a tout faux, du moins sous la couette. Cependant, si vraiment, vous ne pouvez pas vous en passer, misez au moins sur la menthe verte.
Dans tous les cas, la récente découverte faite par des chercheurs risque de vraiment de couper la chique à tous les masticateurs de chewing-gums, qu'ils s'apprêtent ou non à faire l'amour : ils contiendraient de l'oxyde de titane, composé également utilisé pour pigmenter la peinture blanche, le papier et le plastique...