Plus la grossesse avance, moins vous êtes certain·e du prénom que vous allez donner à votre bébé. Classique, moderne, inventé, composé... Les thèmes vous viennent en pagaille au fil de vos recherches et des conversations avec vos proches et moins proches, et vous êtes un peu perdu·e dans ce flots de possibilités. Prendre la bonne décision vous tient (forcément) à coeur et qu'on se le dise, même si vous étudiez les listes faites pour vous par d'autres en long en large et en travers, vous avez peur de vous planter.
Il y a toutefois une catégorie que vous n'avez pas encore examinée : celle de ne pas opter pour un nom particulièrement féminin ou masculin. Une option en ligne avec les conversations qui se normalisent autour des identités de genre ces dernières années (enfin), et qui se traduit par de magnifiques idées convenant à tou·te·s.
Histoire de vous encourager dans cette voie, ou du moins, de vous présenter le choix qui s'offre à vous, on a listé plusieurs prénoms mixtes épicènes (dont l'orthographe est identique peu importe le genre) qui ont clairement de quoi vous convaincre. La preuve, certains d'entre eux se sont même hissés dans le classement des noms les plus donnés de 2022. Après vous.
En germanique, Alix signifie "de noble lignée". En grec, "celui qui repousse les hommes". Deux significations fortes qui annoncent une personnalité tout aussi marquée.
Ecrit avec ou sans accent, Andréa a parcouru les siècles et les coins de l'Europe. Apparu au 17e siècle en Angleterre, il a séduit la France dans les années 50. On retrouve aussi sa trace plus traditionnellement chez les garçons en Corse et au Pays Basque.
Inutile de donner son sens, le mot parle de lui-même. Reste à savoir si le caractère de votre bébé chéri lui donnera raison.
Aujourd'hui, 25 % des petit·es Camille sont des garçons et la part grandit chaque année, qui sait, pour atteindre un jour la parité ? Au 19e siècle en tout cas, avant que les parents des années 60 l'attribuent principalement aux fillettes, les Camille masculins étaient majoritaires.
Céleste signifie "qui vient du ciel" ou "qui appartient au ciel". Et c'est un très bon choix pour l'heureux·se enfant à débarquer prochainement.
C'est l'illustre Charlie Chaplin qu'on doit remercier d'avoir démocratisé le sobriquet. Avant les années 1930, pas de Charlie en vue. De nos jours en revanche, les petit·es Charlie commencent à surpeupler les maternelles, quel que soit leur genre.
Qu'il s'agisse ou non d'un hommage au film de Costa-Gavras Eden à l'Ouest, une Odyssée moderne en mer Égée avec l'incroyable Riccardo Scamarcio dans le rôle d'Elias, une chose est sûre : Éden squatte le haut du classement des prénoms mixtes depuis quelque temps. Et nos coeurs aussi ?
Ce prénom hébreu est encore plutôt choisi pour eux que pour elles, mais la tendance s'inverse progressivement. Dans les pays anglophobes en revanche, Elie ou Ellie est un diminutif courant d'Eleanor ou d'Ellen.
Non, celui-ci n'est pas uniquement réservé à l'acteur qui nous a conquis·e dans Retour à Cold Mountain et plus tard, The Holiday (ça vous donnera une idée de nos goûts cinématographiques). Jude ira à n'importe qui, pourvu qu'iel sache le prononcer même en français. Pour info : on dit djoude, et pas jûde.
Kim Kardashian, Kim Possible, Kim Petras, le roi de la K-Pop et membre du boys band coréen BTS Kim Taehyung... Quand l'inspiration tape à votre porte, ne la refermez pas.
On pensait Loïs masculin jusqu'à ce qu'on entende parler de Loïs Lane. Qui ne rêverait pas de nommer sa progéniture après l'illustre journaliste du Daily Planet (et compagne de Superman à ses heures perdues) ?
Faites comme Laure Manaudou, appelez votre fils Lou et enseignez-lui que les couettes sont bel et bien pour les garçons aussi.
Comme Loïs et Lou, Louison est un dérivé de Louis et Louise. En plus mignon et innovant (sorry les autres).
C'est l'adaptation bretonne du prénom Mathieu. Si elle n'est pas encore très populaire chez les bébés, il ne tient qu'à vous de la rendre incontournable.
Maxime pour une petite fille, c'est beau, puissant, plein de personnalité. On dit oui.
Il s'agit d'une variante mixte (donc) du prénom Noah. S'il a été donné pour la première fois en France à une fillette en 1982, la tendance l'a davantage masculinisé par la suite.
Les deux orthographes conviennent et se traduisent par "défense de l'humanité". Tout un programme en 2022. Sacha, c'est aussi le surnom russe d'Alexandre. Pourquoi pas.
Il n'y a qu'à regarder l'acteur césarisé Swann Arlaud et l'humoriste Swann Périssé pour se convaincre que baptiser notre petit·e ainsi est une très bonne idée.
"- Stéphane, ça se dit pour les deux ; - Les deux quoi, mademoiselle ? ; - Bah, les deux sexes". Les connaisseurs et connaisseuses reconnaitront le dialogue de LOL, l'emblématique film d'ados (mais pas que) de Lisa Azuelos. Dans le rôle de Stéphane, une Lou Lesage aussi nonchalante que fascinante, et certainement source d'inspiration dans les maternités.
On finit avec un ex-aequo : Yaël, qui signifie "chèvre sauvage" en hébreu et Joël en breton, est aussi fréquent chez elles que chez eux. Et vous, vous en dites quoi ?