Laura Manaudou a trois enfants : une petite fille et deux petits garçons d'une seconde union avec le chanteur Jérémy Frérot. Le plus grand des deux derniers, Lou, a 4 ans et va à la maternelle. Tous les matins, la nageuse lui fait une couette pour rehausser ses longs cheveux. Sauf qu'un jour, il rentre dépité : ses camarades se sont moqués de lui.
"Quand ton fils va à l'école avec une couette et qu'il revient en te disant que les copains se sont moqués de lui parce que 'c'est pour les filles les couettes'...", écrit-elle dans une story Instagram, sur une photo de son fils de dos, cheveux détachés.
La championne poursuit avec quelques conseils avisés : "Tu lui expliques que les garçons ont le droit de porter du rose, des couettes, que les filles ont le droit d'avoir les cheveux courts et porter du bleu. Qu'il fait ce qui lui plaît à lui et non aux autres". Des mots justes pour une situation ô combien fréquente dans les cours de récré.
Mais malheureusement, les responsables de ce type de commentaires ne sont pas tant les enfants que les adultes qui les prononcent devant eux, et la société qui véhicule des stéréotypes de genre réducteurs à tout va. Des propos et des diktats à déconstruire urgemment, et cela passe par utiliser son influence quand on en a la possibilité.
Pour accompagner son post, Laure Manaudou donne des exemples d'hommes qui portent la même coiffure que son fils. Une photo du footballeur Zlatan Ibrahimovic, un cliché de son frère, aussi champion olympique de natation, Florent Manaudou et une dernière de son mari et père de Lou, Jérémy Frérot. Tous ont des couettes, et prouvent que le genre n'a pas à être associé à des critères physiques restrictifs.
Preuve que l'intervention a marché : le lendemain, le petit garçon est venu voir sa mère en lui disant : "Maman, tu as oublié de me faire une couette !" A méditer, et à partager.