Avant de vous annoncer leur favori, voici les résumés de ces deux romans.
"Quand la nuit" de Cristina Comencini
Marina a la fragilité d'une jeune fille et un fils de deux ans, Marco. Une maternité qu’elle n’assume pas : elle se sent maladroite, impatiente, brutale. Pour se reposer, elle loue un appartement dans les Dolomites et part avec l’enfant… Manfred est le propriétaire de cet appartement. Sa mère les a abandonnés, lui, son père et ses frères, puis sa femme l'a quitté. Il est aigri et misogyne. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Dans ce roman écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, une prose enivrante et désespérée.
"L'impossible pardon" de Randy Susan Meyers
Malgré l’interdiction formelle de sa mère, Lulu, dix ans, ouvre la porte à son père. L’homme, ivre et hors de lui, poignarde sa femme et blesse la petite Merry, six ans. Recueillies par leur grand-mère avant d’être envoyées dans un orphelinat, les deux fillettes vont grandir et se construire malgré cette tragédie. Tandis que l’aînée raye son père de son existence, la cadette lui rend visite en prison. Confrontées à une même douleur, Lulu et Merry réagissent différemment : la première veut bâtir sa vie vaille que vaille, l'autre se débat sans répit dans ses traumatismes. Alternant les récits des deux sœurs sur une trentaine d'années, ce roman bouleversant aborde avec force et nuance les questions de la survie, de la culpabilité et de la lente reconstruction de ces enfants meurtries.
Le favori du mois de juillet est :
Entre les deux romans, nos jurées ont été très partagées mais le roman de Randy Susan Meyers a su faire la différence grâce à la bouleversante histoire de ces deux enfants.
Retrouvez les avis de nos jurées sur ces romans :