« Il faut nourrir le rhume et affamer la fièvre », disait votre grand-mère ? Faites une croix sur cette vieille croyance. Pour combattre votre gros rhume de février, et surtout si vous avez de la fièvre, votre corps a besoin de davantage de calories. Même si vous êtes au fond du trou et que vous n’avez rien envie d’avaler, mangez. Si vous vous mettez à la diète, vous allez amplifier vos symptômes et vous mettrez beaucoup plus de temps à vous remettre.
Pas question pour autant de vous jeter sur le sucré et sur le gras. Un apport élevé en sucre peut affaiblir le système immunitaire et provoquer une inflammation. Quant aux aliments riches en graisses, ils sont difficiles à digérer et torturent votre estomac déjà mal en point. Évitez également la nourriture épicée, c’est dur à digérer, votre corps à d’autres chats à fouetter. Buvez aussi beaucoup pour réhydrater votre organisme desséché par la fièvre.
Rien ne vous retapera comme un bon bouillon de poulet. La chaleur du breuvage aide à humidifier et à fluidifier vos voies nasales encombrées. Comble de la perfection, le poulet contient un acide aminé appelé cystéine qui aide à dissoudre le mucus dans vos poumons et à le rejeter (c’est moche mais ça marche). Pour que votre bouillon soit hyper-efficace, pensez à l’ail qui contient de l’allicine, un puissant antibactérien. Pas fan de l’ail ? Il y a aussi de l’allicine dans les oignons.
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Le nec plus ultra avant de filer sous la couette : pressez une demi-citron dans une tasse d’eau chaude et sucrez avec une cuillère à café de miel. Le citron est un excellent antiseptique et fera le plus grand bien à votre gorge enflammée. Par ailleurs, la peau blanche des agrumes est remplie de flavonoïdes qui peuvent aider à stimuler le système immunitaire et sont parfaits pour accélérer la récupération. Quant au miel, il calme la toux, soulage la gorge et il est bourré d’oligoéléments.
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