Quinze jours après la capture du journaliste français Roméo Langlois dans le sud de la Colombie, la guérilla des Farc a proposé dimanche de remettre leur dernier otage à une mission humanitaire, ainsi qu'à un représentant de la France. Ils ont ainsi annoncé au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) « leur disposition à relâcher le journaliste français Roméo Langlois ». Par ailleurs, le délégué du CICR en Colombie, Jordi Raich, a confirmé avoir « reçu directement le communiqué » du groupe rebelle concernant M. Langlois. Il a ajouté que « la prochaine étape, c'est de connaître la date et le lieu », précisant que pour l’instant, « ils ne nous ont rien dit à ce sujet ». En outre, il a expliqué que le CICR est prêt à se mettre en marche « à tout moment », y compris par « voie terrestre ou fluviale ».
Selon le message de la guérilla « pour garantir encore plus sa vie et sa sécurité », ils proposent de remettre le journaliste « dans un lieu sûr à une commission comprenant la Croix-Rouge internationale, l'ex-sénatrice Piedad Cordoba et un représentant personnel du nouveau président français François Hollande ». Les Farc avaient enlevé le correspondant de France 24 samedi 5 mai, alors qu’il réalisait un reportage aux côtés d'une brigade de l'armée chargée d'une opération antidrogue.
Alexandra Gil
Avec AFP
Crédit photo : AFP
Un journaliste de France 24, enlevé par les Farc
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