La mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires s’amplifie. Au programme d’une semaine qui promet d’être perturbée, des grèves et des blocages d’écoles à l’initiative d’enseignants, d’animateurs mais également de parents d’élèves. Deux mois après le retour de la semaine de 4,5 jours dans 17% des communes scolarisant 22% des écoliers du public, la réforme des rythmes scolaires reste contestée.
Dès ce mardi, les syndicats CGT et Unsa appellent à une grève des agents municipaux à Paris ; cette mobilisation devrait entraîner la suspension totale des activités périscolaires dans 520 écoles parisiennes, d’après la mairie. Dans 22 écoles, ces temps périscolaires seront assurés, mais de manière « dégradée » (type garderie). Certaines activités périscolaires seront assurées dans seulement 41 écoles. La mairie a demandé aux parents de venir chercher « si possible » leurs enfants de 11 h 30 à 13 h 30, ainsi qu'à 15 heures. Un directeur d’école, cité par Le Monde, a déclaré redouter une « une énorme pagaille ».
Le syndicat SNUipp-FSU a appelé à la grève mercredi 13 novembre, tandis que des collectifs de parents appellent sur Facebook à ne pas mettre les enfants à l'école et à bloquer les établissements ce jour-là. Enfin, le syndicat SUD appelle également à faire grève mercredi contre la journée de rattrapage du lundi de la rentrée.
Le SNUipp-FSU 75 table sur une grève massive jeudi 14 novembre. La CGT, FO, SUD et FAEN, appellent, eux, à une « grève nationale ». Plus de 150 écoles pourraient être fermées à Paris. La CGT, première dans la fonction publique territoriale et Sud appellent aussi les animateurs et Atsem (aides en maternelle) à la grève nationale : la cantine et autres activités périscolaires pourraient donc être perturbées.
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