Les tendances se suivent et ne se ressemblent pas, même du côté des mecs. Ces dernières années, on a ainsi vu débarquer le métrosexuel et ses aisselles bien épilées, le hipster, ses (fausses) lunettes et son fidèle destrier le fixie, le normcore et ses pulls à col roulé, et même le yummy, ce Chuck Bass hyper connecté et né dans le 16e. Mais avec 2015 qui se profile à l’horizon, un homme nouveau commence à nous faire de l’œil. Son nom ? Le lumbersexuel (inspiré du mot lumberjack, soit bûcheron en français), un beau mâle à la barbe bien fournie qui porte des chemises en flanelle, aime les randonnées dominicales… mais préfère en secret l’iPhone 6 aux questions de développement durable. Pour résumer, le lumbersexuel a l’allure d’un homme des bois mais est finalement 100% urbain.
Et puisqu’apparemment le lumbersexuel est parti pour rester (ou pas), on s’est donc demandé tout naturellement quels étaient les bons et les mauvais côtés à s’embarquer dans une relation amoureuse avec lui. Alors ?
Comme mentionné plus haut, ce garçon a un fort penchant pour la tenue de bûcheron. Si on lui laissera son sac à dos en toile et ses Timberland, on piochera abondamment dans sa collection de chemises à carreaux. De quoi se rhabiller pour l’hiver à moindre frais. C’est beau l’amour, n’est-ce pas ?
A le voir comme ça, on a l’impression que le lumbersexuel n’a pas le souci des apparences. Grossière erreur ! Son look est étudié de sa barbe bien taillée à ses bottes de rando. Il prend soin de lui et réussit un tour de force majeur : chez lui, ça semble naturel. Nous, jalouse ?
Viril, brut de décoffrage, le torse velu… Ce nouvel homme a tout du bûcheron canadien. Et parce qu’il a bien compris que l’habit ne fait pas le moine, il a décidé d’y aller à fond dans l’authenticité. Au programme avec lui : randonnées dans les bois, balades à vélo… La vie en plein air, il n’y a que ça de vrai (enfin, à petite dose hein).
Quand on décrit le lumbersexuel, un nom nous vient tout de suite en tête : Joe Manganiello, aka Alcide, le loup-garou tout en muscles de la série True Blood. On pourrait aussi citer l’Australien Hugh Jackman ou plus proche de nous, l’ancien footballeur Eric Cantona. Pas franchement repoussants, n’est-ce pas ?
On vote contre :
On pensait être l’amour de sa vie. On avait tout faux. Son âme sœur, c’est sa pilosité faciale. Pour elle, il est prêt à dépenser 50 euros chaque semaine chez le barbier. D’ailleurs bizarrement, le lumbersexuel a débarqué en même temps que la tendance des « boules à barbe de Noël ». C’est le moment ou jamais de trembler.
Il est mignon à nous parler compost et week-end à la montagne, mais lors de notre dernière promenade en plein air, on n’a pas dépassé les Buttes Chaumont. Et oui, au final, le lumbersexuel est un citadin qui préfère passer son dimanche dans un coffee shop à profiter du wifi plutôt que partir à la chasse aux cèpes. Ça valait bien la peine qu’on investisse dans une paire de Nike à 120 boules.
Ne vous y trompez pas, le lumbersexuel n’est pas un phénomène si récent que ça. Récemment interrogé par Europe 1, le chroniqueur mode Marc Beaugé expliquait très clairement : « Il est une branche du hipster avec qui il partage la barbe et la chemise à carreaux ». Encore un mec qui se soucie un peu trop de son apparence donc.
Depuis que notre homme a été photographié par le Sartorialist, son égo s’est légèrement emballé. Kanye West à côté ? De la gnognote. Comme si ça ne suffisait pas, le lumbersexuel a aussi son propre compte Instagram qui réunit tout de même plus de 13 000 followers. De là à ce qu’il devienne la nouvelle star de Pinterest, il n’y a qu’un pas.