Dès que vos règles approchent, votre sommeil en pâtit. Difficulté à s'endormir, insomnies récurrentes et caractéristiques de la période, sommeil agité : c'est presque tous les mois la même histoire. Si elle n'apporte pas réellement d'explication ni de solution, une récente étude menée par la National Sleep Foundation vient de conclure que non, vous n'êtes pas seule à l'expérimenter.
Au total, ce sont même 23 % des femmes dont les cycles ont été observés qui constatent ces perturbations nocturnes la semaine qui précède les premiers saignements, et 30 % pendant leurs règles. Soit près d'un tiers du panel, une proportion à ne pas négliger qui s'inscrit au sein de 90 % des interrogées à vivre des bouleversements physiques et émotionnelles en amont des menstruations.
Et ce phénomène précis a même un nom : l'insomnie menstruelle. Tout un programme qui est loin de nous enchanter, mais qui peut nous éclairer sur la question.
C'est là que le mystère semble persister. Les scientifiques expliquent ne pas avoir identifié de raison exacte qui ferait que le syndrome prémenstruel agit aussi intensément sur nos nuits. Certains facteurs potentiels ont toutefois été pointés. Ainsi, la modification du niveau d'hormones pourrait accroître ces troubles en influant sur la température du corps ou encore en impactant directement le niveau de mélatonine, aussi connue comme l'hormone du sommeil, dans la "phase lutéale" (la phase qui précède les règles).
Quelles solutions pour atténuer ces variations ? S'en tenir à une routine stricte, se calmer sur la caféine et faire de sa chambre un sanctuaire où bruit et lumière sont réduits au maximum. Et puis, si les choses ne bougent toujours pas, pourquoi ne pas tenter ces quelques astuces pour booster notre production naturelle de mélatonine ? Ou comment marcher main dans la main avec son corps pour parvenir à fermer l'oeil et tenter de ne plus subir ces changements qui, qu'on se le dise, nous pourrissent un peu la vie. Il n'y a plus qu'à.