Le mardi 8 avril, vers 6 heures du matin, les 300 équipages du Tour Optic 2000 ont sorti en les poussant leurs vieilles autos de la nef du Grand Palais à Paris. Spectacle ahurissant et bientôt bruyant où l’on savoure non seulement les lignes racées de ces bêtes de course retapées, mais aussi le style de leurs pilotes. Partenaire du Tour depuis cinq ans, le maître chemisier Alain Figaret explore cette mode smart et intemporelle dans une collection dédiée. Ludovic Leboeuf, repreneur et patron d’Alain Figaret, cherche dans ses modèles à se mettre au niveau des voitures exceptionnelles qui courent le rallye : « L’idée est de se faire plaisir en jouant avec les codes du gentleman driver : le bleu-blanc-rouge, la veste matelassée, les casquettes vintage... »
À 19h30 itw de Ludovic sur @EurosportCom_FR #figaretauto avec en guest star la jaguar type E @AlainFigaret pic.twitter.com/2foTiIGPUg
— Lalée Pinoncély (@ByLalee) April 6, 2014
Avec son épouse, Delphine, il ne se contente pas d'installer un corner Alain Figaret sur les 5 étapes du Tour Optic 2000, il est aussi pilote d’une Jaguar type E de 1962. Une beauté gris métallisée retapée par le couple, dans laquelle ils vont parcourir environ 400 kilomètres par jour jusqu’au point d’arrivée à Marseille, le samedi 12 avril. « Ma mission en tant que co-pilote est de tenir le road book, de respecter les itinéraires, d’anticiper les virages et les distances », explique Delphine à la veille du départ. Je suis aussi la gardienne du temps et de la logistique, je dois être à l’écoute du moindre bruit pour repérer une panne. »
Les amoureux qui tentent l’aventure ne sont pas si nombreux, et les binômes féminins encore moins : le rallye auto reste un sport très masculin « mais pas macho », promet la co-pilote. Ce qu’elle aime par-dessus tout dans la course, c’est son esprit vintage, sportif et convivial. Et passer douze heures par jour à communiquer avec son pilote de mari via un casque-micro ne l’effraie pas le moins du monde, « on est ensemble depuis 32 ans et on se connaît par cœur, on se fait surtout confiance, c’est l’essentiel sur ce type de course qui reste dangereuse ».
« C’est un style à la fois pratique et très chic. L’esprit est résolument british, et certains équipages jouent à fond cette carte, ce qui rend la course d’autant plus esthétique : nœuds papillons, bretelles, casquettes et foulards en soie. » Les accessoires ont de fait un vrai rôle à jouer : casques en cuir, gants de conduite, lunettes de fous du volant. « J’aime ce mix entre fantaisie et élégance, qui reflète tout à fait l’ambiance de nos étapes, lorsqu’on se retrouve le soir autour d’un verre, entre amis et passionnés de vieilles mécanique. »
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