« Aujourd’hui, à 30, 35, et 40 ans, on est toujours jeune », a affirmé Rached Ghannouchi, à la tête du parti Islamiste Ennahda lors d’une émission diffusée sur la radio privée Station Mosaique, rapporte l’AFP. Et d’ajouter: « Et nous encourageons aussi les jeunes et les hommes à ne pas être rebutés par les divorcées. Nos filles divorcées on droit au même respect ». Selon Libération, Rached Gannouchi s’exprimait à l’occasion de la journée de la femme tunisienne - un jour férié qui célèbre l’entrée en vigueur en 1956 du Code du statut personnel. Celui-ci avait entre-autres aboli la polygamie et la répudiation.
Le parti Ennahda semble chercher à séduire une société tunisienne éprise de liberté depuis le Printemps Arabe - mais aussi, peut-être, l’occident. Ainsi, comme le rapporte le Huffington Post Maghreb, Rached Ghannouchi aurait également déclaré être déterminé à réaliser davantage « d’égalité entre les hommes et les femmes ». Et d’ajouter que son parti n’imposera pas aux femmes « de vêtement donné, comme le hijab par exemple. C'est le droit de la femme de se voiler (ou) de ne pas se voiler », a-t-il ajouté. Ces déclarations ont une résonance particulière lorsque l’on sait que les prochaines élections législatives et présidentielles tunisiennes auront lieu le 26 octobre et le 23 novembre prochain.