Le piratage visait Spamhaus, un groupe basé à Genève qui publie des « listes noires » d’adresses de spams dont se servent les messageries pour filtrer les courriels indésirables. Une société qui s’estimait injustement blacklistée a décidé de se venger jugeant que Spamhaus abusait de son influence.
Résultat la cyberattaque a surchargé le réseau mondial et les répercussions se sont ressenties à échelle mondiale. Johannes Ullrich de l’institut de technologie américain SANS a déclaré à l’AFP : « cette cyberattaque est en effet très importante. 10 fois plus grande que des attaques similaires dans un passé récent ». L’attaque consistait à inonder les serveurs de Spamhaus avec 300 gigabytes de données par seconde (contre 50 pour les attaques précédentes). Internet s’en est trouvé ralentit ces derniers jours.
L’attaque aurait commencé la semaine dernière. L’origine du pirate n’a pas été identifiée mais Spamhaus montre du doigt le site néerlandais Cyberbunker représenté comme un paradis de la cybercriminalité et des spams. Spamhaus n’as pu prouver ses allégations mais insinue qu’ils auraient pu se faire aider par des pirates informatiques d’Europe de l’est.