Deborah Copaken Kogan ne remerciera jamais assez le réseau social Facebook. Lorsque son petit garçon de 4 ans, Leo, se réveille avec des rougeurs le jour de la fête des Mères, la maman l'emmène tout de suite chez le médecin. Celui-ci soupçonne une infection aux streptocoques, met l'enfant sous antibiotiques et le laisse rentrer chez lui. Deborah poste une première photo sur Facebook, réseau auquel elle s'est inscrite pour surveiller le harcèlement dont était victime un autre de ses fils.
Le lendemain, l'état de Leo s'aggrave et le médecin pense alors à une scarlatine. La maman poste alors une nouvelle photo de son fils, de plus en plus bouffi par les rougeurs. Ce sont une, puis deux, puis plusieurs photos que la maman envoie à son médecin de famille et poste sur Facebook. 10 minutes après, son téléphone sonne. Une de ses amies « Facebook » la prévient qu'elle doit immédiatement se rendre à l'hôpital car son fils est atteint du syndrome de Kawazaki, une maladie auto-immune rare et parfois mortelle qui s'attaque aux artères coronaires entourant le cœur. Une amie pédiatre, Beth, et une cousine cardiologue infantile, Emily, conseillent également d'emmener Leo à l'hôpital immédiatement avant que les lésions ne soient trop graves.
Deborah se précipite à l'hôpital où le diagnostic du syndrome de Kawazaki sera confirmé. Rassurée par la découverte du mal dont est atteint son fils, Deborah est également inquiète mais profite du réseau social pour questionner ses amies sur la maladie. Postant les dernières évolutions de la santé de son fils sur son « mur », Deborah reçoit des encouragements sans précédents. Aujourd'hui, la maman remercie Facebook pour lui avoir permis de diagnostiquer la maladie de son fils et se sent moins seule. Mais les électrocardiogrammes que devra subir son fils tout au long de sa vie et la possible crise cardiaque qui peut le terrasser à tout moment la font désormais vivre dans l'angoisse.
(Source : slate.fr)
Crédit photo : Photodisc
Géraldine Bachmann
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