Une étude publiée mercredi 30 octobre novembre par la revue Nature, va peut-être changer les recherches de la médecine à propos du SIDA. Elle démontre que les anticorps puissants sont d’une grande utilité pour la diminution des virus et renforce le système unitaire. Cela pourrait servir dans le développement des vaccins et pourraient servir comme stratégie thérapeutique. Ces anticorps avaient été testé sur des singes infectés par un mélange entre le VIH et son équivalent simiesque (SHIV). Comme le note le site de la BBC, les données de l'équipe de Harvard ont montré que « l'injection de ces anticorps avaient fait disparaître le virus du sang des singes cobayes, jusqu'à ce qu'il soit complètement indétectable, en 3 à 7 jours ». Un effet qui a duré entre un et trois mois avant que le virus refasse son apparition. Mais « dans 3 cas, le SHIV n'est jamais réapparu pendant 250 jours de l'étude ».
Selon Dan Barouch, professeur à Harvard Medical School, « l'effet de ses « anticorps puissants est profond et sans précédent. C'est probablement l'effet antiviral thérapeutique le plus large jamais vu ». Pour José Alcami, directeur de l’air de Pathologie moléculaire du centre national de microbiologie en Espagne, cité par le journal espagnol El Mundo, a un principal point fort. « Les virus qui sont revenus après la fin de l’effet des anticorps n’étaient pas résistants, quelque chose qui n’était jamais apparu auparavant ». Si ces anticorps, qui vont être à présent testés chez les humains, étaient efficaces, ils pourraient être prescrits en plus de la trithérapie, ou même servir pour la constitution d'un vaccin.
Mais pour José Alcami, c’est être trop optimiste de parler de ces anticorps puissants comme thérapie face au VIH. « Les anticorps pourraient offrir une stratégie thérapeutique unique qui pourraient combiner potentiellement avec des médicaments antirétroviraux », indique également l’un des chercheurs et premiers signataires du travail, Dan Barouch.