Ils n’avaient jamais été aussi peu à envisager de partir en vacances d’été. Selon le baromètre Ipsos-Europe Assistance publié jeudi, les Européens ne sont que 54 % dans ce cas cette année, soit 4 % de moins qu’en 2012, et 12 % de moins qu’en 2011. En cause, la crise économique qui « pèse de façon durable. Il y a une corrélation évidente entre son intensité et le recul des intentions de départ en vacances, et le poste des vacances n’est plus un sanctuaire des loisirs, même chez les Français », a expliqué à l’AFP le directeur général d’Europ assistance, Martin Vial.
Parmi les sept pays étudiés (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Belgique et Autriche), les Français restent cependant les plus enclins à partir (62 % contre 70 % en 2012), reflet de leur relation particulière aux vacances qu’ils veulent à tout prix préserver. Pour preuve, seulement 7 % d’entre eux sont prêt à faire des économies sur ce poste de dépenses. À titre de comparaison, les Espagnols et les Italiens sont respectivement 42 % et 53 % à projeter de partir cet été tandis que les Allemands et les Autrichiens sont 52 % et 57 % dans ce cas.
Mais même si les intentions de départ chutent, à l’instar des deux années précédentes, les Européens qui ont l’intention de s’offrir des vacances n’envisagent globalement pas de rogner sur leur budget vacances. Ce dernier, transport, hébergement, alimentation et loisirs compris, se maintient à 2 100 euros avec des disparités selon les nationalités (2 508 euros pour les Belges contre 2 140 euros pour les Français). Quant à la destination, 81 % des vacanciers européens plébiscitent l’Europe avec, en tête, la France (18 %), l’Italie (17 %) ou l’Espagne (14 %).
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