Des photos, des projections et des rencontres… Voilà à quoi il faut s’attendre pour cette 23e édition de Visa pour l’image à Perpignan. Une manifestation qui propose de revivre toute l’actualité de l’année en images.
Le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, a rendu hommage aux photoreporters, « des soldats en première ligne, sans armes, qui prennent des risques pour montrer la vérité ». De son côté, le président du festival, Jean-François Leroy a clamé haut et fort son mécontentement contre le traitement de l’information par les médias : « DSK c'est une affaire personnelle qui a des répercussions politiques certes, mais on s'en fout ! Fukushima aura des répercussions sur nos vies ! Et nous, on va en parler. Comme on va parler d'Haïti dont tout le monde se fout, de la Côte d'Ivoire, du sud Soudan… ». Il a aussi ouvertement critiqué la surmédiatisation d’événements « légers » : « C'est comme Kate Middleton ou Charlène-je-ne-sais- pas-quoi à Monaco : qu'est-ce qu'on en a à foutre de ces pimpins ? ».
Mais il n’a pas oublié de rappeler l’objectif principal du festival qui est de montrer des photos d’actualité qui nous éclairent sur ce qui se passe dans le monde. C’est pour cela que cette édition rendra hommage à cinq photojournalistes décédés dans le cadre de leur travail, qui est aussi une passion : Lucas Dolega en Tunisie, Chris Hondros, Tim Hetherington et Anton Hammerl en Libye et Sébastien Vermeille (photographe du SIRPA) en Afghanistan.
En parallèle, RFI et France 24, partenaires de l’événement, organiseront le prix du webdocumentaire.
Le festival continuera dans la rue avec sa partie Off qui permettra aux passants de découvrir 73 expositions réparties dans tous les commerces de la ville, de quoi s’ouvrir sur le monde lors d’une balade dans la cité catalane.
Claire-Marie Allègre
(Source : lindépendant.fr)
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