La France est 22e sur 177 pays évalués en termes de corruption selon l’ONG Transparency International. Phénomène mal connu dans l’hexagone, car conscrit à certaines situations, ou à la sphère politique, les pots-de-vin n’en restent pas moins répandus: commerçants obligés de graisser la patte des placiers de la mairie pour obtenir un emplacement sur un marché, soupçons d’enrichissement de certains édiles locaux au travers de juteuses affaires immobilières… le sujet de Zone interdite dénonce aussi un cas de corruption au sein du Conseil Général des Hauts-de-Seine, des détournements de fonds dans une association caritative ou encore un cas d'extorsion dans un lycée.
L’infographie ci-dessous, fournie par l’ONG Transparency International, classe les pays en fonction de leur niveau de corruption - plus la couleur tire vers le jaune, moins le pays est corrompu. On remarque que la France occupe une position médiane, mais aussi que d’autres pays européens, comme le Danemark (1er du classement) ou les pays scandinaves, sont beaucoup mieux lotis. Pour enrayer le phénomène, l’ONG préconise de supprimer les passerelles qui existent entre les politiques et les groupements d’intérêts. L’association pointe aussi du doigt l’indépendance de la justice vis-à-vis du politique, et recommande l’instauration d’un procureur général pour éradiquer la corruption dans ce domaine. L’ONG préconise aussi de faire plus d’effort dans l’application des traités anti-corruption, notamment dans les DOM-TOM.
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