Le journaliste et romancier Simon Liberati a obtenu aujourd’hui le prix Femina pour son œuvre « Jayne Mansfield 1967 ». Dans ce livre, l’auteur livre une réflexion sur le destin de cette femme blonde plantureuse, sex-symbol brisé par Hollywood, qui se voulut star et finit en bimbo trash avant de finalement mourir à 34 ans sur une route, le crâne broyé. Le romancier a été choisi au premier tour par le jury et a recueilli 9 voix contre 3 pour Colette Fellous et son « Un amour de frère » (Gallimard). Par ailleurs, le prix Femina étranger a été attribué à Francisco Goldman pour « Dire son nom » et celui de l’essai à Laure Murat avec « L'homme qui se prenait pour Napoléon » (Gallimard).
De son coté, Carole Martinez remporte le prix Goncourt des lycéens pour son roman médiéval « Du domaine des murmures » (Gallimard). Ce roman raconte comment une jeune femme du XIIème siècle refuse de dire « oui » le jour de son mariage, et choisit de se faire emmurer vivante. Finaliste malheureuse du prix Goncourt la semaine dernière (attribué à Alexis Jenni), Carole Martinez a été choisie au troisième tour de scrutin par 7 voix contre 6 pour le roman de Sorj Chalandon « Retour à Killybegs ».
Alexandre Roux
(Source : L'express.fr)
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