Société
"Cinquante nuances de Grey" : le fantasme tourne à l'agression sexuelle
Publié le 25 janvier 2013 à 18:32
Par La rédaction
N'est pas Christian Grey qui veut. Un homme qui voulait tester certaines pratiques SM du best-seller « Fifty Shades of Grey » a été traîné devant les tribunaux par son amante.
"Cinquante nuances de Grey" : le fantasme tourne à l'agression sexuelle "Cinquante nuances de Grey" : le fantasme tourne à l'agression sexuelle
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Steven Lock ne s’attendait pas à se retrouver au tribunal à cause de « Cinquante nuances de Grey ». Et pourtant, son amante a porté plainte contre lui pour être « allé trop loin » dans la réalisation d’une scène tirée du roman. Suite à la lecture du best-seller d' E. L. James, le couple avait décidé de vivre le fantasme de la relation « maître à esclave ». La mère quadragénaire avait signé un contrat de soumission, inspiré de celui que Christian Grey soumet à Anastasia Steele, stipulant : « J’autorise Steven Lock à m’utiliser comme une esclave. J’accepte de faire tout ce que mon maître me commande, sachant qu’il risque de me faire mal si je ne le satisfais pas ». Elle avait également tatoué sur son sexe « Ceci appartient à Steven Lock », rapporte le Daily Mail. Ensuite attachée au lit à genoux, avec une corde autour du cou, elle a reçu 14 coups de fouet à boucle. « Je ne m’attendais pas à ce qu’il utilise toute sa force pour me fouetter », a expliqué la femme devant la cour. Elle déplore aussi être restée menottée au lit après la relation sexuelle alors que son amant est allé consulter son ordinateur.

L’infortunée a pu contacter une ami avec son téléphone pour demander de l’aide, précisant qu’elle était « enchaînée comme un chien ». Relâchée par Steven Lock, la femme a été découverte par la police devant la porte de son domicile en état de choc. Le procureur de la cour Duncan O'Connell admet que la femme s’attendait à « des fessées taquines ou d’être légèrement giflée. Mais elle s’est retrouvée avec un vrai sadique ». Interrogé par son avocat Roger Thompson, Steven Lock a avoué avoir lu « Cinquante nuances de Grey » : « C’est de là que nous est venue l’idée », explique-t-il, ajoutant que son ex-partenaire n’avait pas prononcé le « mot de code » qu’ils avaient choisi ensemble si l’un deux souhaitait cesser ces activités. « C’était censé être amusant et coquin. Je ne voulais pas la faire pleurer ». Le jury l’a finalement déclaré innocent des accusations proférées contre lui. Mais Me Thompson a rappelé : « "Cinquante nuances de Grey" n’est pas un manuel mais une œuvre de fiction. Et ce cas montre que les choses peuvent mal se passer ».

Salima Bahia

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