Pour éviter que mon ordinateur ne soit trop gourmand en énergie, je paramètre son système de mise en veille. L'idéal ? Faire en sorte que mon ordi passe en mode veille au bout de 5 min d'inactivité (parfait quand je vais boire un café), et qu'il passe en veille prolongée au bout de 20 minutes (pendant une réunion, par exemple). Enfin, je l'éteins complètement le soir en partant pour éviter toute consommation inutile, un ordi en veille consommant encore 20 à 40% d'énergie quand il est en veille. Ah, et je n'oublie pas non plus d'appuyer sur le bouton "off" de l'imprimante et sur celui de la photocopieuse.
Pas la peine de devenir le dictateur du tri sélectif de l'open space, il suffit simplement d'avoir un comportement un peu plus green friendly en évitant de jeter dans la même poubelle les feuilles de papier, le gobelet de votre café et le reste de votre sandwich. Pour faciliter le recyclage, j'utilise deux corbeilles distinctes. La première pour le papier et le carton. La seconde pour tout le reste : plastique, gobelets usagés et le sac de votre déjeuner.
S'il y a bien un geste green au bureau à retenir, c'est celui-ci : pour préserver les ressources naturelles et économiser le papier, je n'imprime les documents que si c'est vraiment nécessaire. En moyenne, un employé de bureau consomme 80 kg de papier par an. Or, une page imprimée sur six n'est jamais utilisée, ce qui représente 1,2 million d'arbres abattus pour rien.
Je laisse donc tomber l'impression des documents qui font plus de 10 pages pour préférer les consulter sur ordinateur. Et si vraiment, je ne peux pas faire autrement que d'imprimer, j'utilise le mode "brouillon" (moins gourmand en encre) et j'imprime en recto verso ou sur des feuilles déjà utilisées d'un côté pour éviter le gaspillage.
Il n'y a pas que Google dans la vie ! Pour réduire mes émissions de CO² sans quitter mon siège de bureau, j'utilise un moteur de recherche moins énergivore comme Blackle.com. À l'inverse de Google, dont le fond est blanc, ce moteur de recherche utilise comme couleur dominante le noir, ce qui permet de réaliser des économies d'énergie d'environ 20% par utilisation. Selon EcoIron, un blog animé par des militants de l'informatique écologique, l'économie réalisée sur une année pourrait s'élever à plus de 750 MWh, soit plus que la consommation annuelle de Marseille.
Je peux aussi utiliser Ecosia.org , un moteur de recherche écolo dont 80% des revenus sont reversés à un programme de plantation d'arbres au Brésil.
Selon le site de statistiques en temps réel Planetoscope, 4 milliards de gobelets sont utilisés puis jetés chaque année en France, soit 126 gobelets par seconde et 32 000 tonnes de déchets plastique par an. Environ 4 gobelets sur 10 sont enfouis tandis que 6/10 sont incinérés. Très peu sont en réalité recyclés. Quand on sait qu'un gobelet jeté dans la nature met plus d'un siècle à se dégrader, l'impact écologique d'un simple café à la machine est énorme.
Pour faire un petit geste à mon niveau, j'apporte mon propre mug au bureau ou un thermos de café. Et quand je prends un gobelet, par exemple pour boire de l'eau, je le réutilise plusieurs fois avant de le jeter à la poubelle.
10 minutes d'éclairage inutile 3 fois par jour, c'est l'équivalent de 5 jours d'éclairage en continu au bout d'un an ! Alors comme à la maison, j'éteins les lumières de mon bureau ou de l'open space si je suis la dernière à quitter les lieux. Et si j'en ai la possibilité, je remplace ma lampe de bureau ou mon halogène, très énergivore, par remplacer les lampes basse consommation qui consomment quatre à cinq fois moins d'électricité et durent six à dix ans.
Plutôt que de bouchonner une heure tous les matins avec ma voiture ou de râler après tout le monde dans le métro, je me la joue chic et green avec un beau vélo de ville ou en utilisant une bicyclette en libre-service qu'on trouve dans les grandes villes. Ce serait bête de se priver ! Non seulement écolo, le vélo est aussi excellent pour le moral. D'après une étude parue en juillet, les adeptes de la petite reine seraient plus épanouis au travail que leurs collègues utilisant leur voiture ou les transports en commun.
Je n'ai pas de vélo ou bien j'habite trop loin pour me rendre au travail avec ? Pas grave : j'opte pour les transports en commun, bien meilleurs pour la planète ou je partage ma voiture avec des collègues qui habitent près de chez moi.
À défaut de télétravailler pour moins polluer, je limite au maximum mes déplacements professionnels et donc ma production de CO². Comment ? En évitant de traverser tout Paris en taxi pour une réunion de deux heures et en privilégiant les visioconférences par Skype.
La clim' est pour beaucoup de salariés une des plaies du bureau. Toujours à souffler trop fort aux mois les plus chauds de l'année, quitte à frôle le choc thermique quand on quitte le travail le soir. Pour éviter de finir avec un rhume en plein de juillet, j'essaye plutôt de maintenir la fraîcheur de l'air en ventilant bien aux heures fraîches et en fermant fermer portes, stores et fenêtres aux heures les plus chaudes. Je peux aussi apporter mon propre ventilateur, qui favorise le brassage lent et régulier de l'air.
L'hiver, je règle le thermostat à 19°C au lieu de 20°C pour économiser 7% de la consommation de chauffage. Je peux aussi régler les radiateurs en fonction de la température et de l'ensoleillement extérieurs. Et si j'ai vraiment trop froid, je garde un gilet douillet et bien chaud sur le dossier de ma chaise pour l'enfiler au moindre frisson.
En plus d'apporter chaleur et douceur au bureau, certaines plantes ont de véritables vertus dépolluantes, puisque leurs feuilles absorbent des substances nocives pour la santé. Pour être relax tout en purifiant l'air ambiant, je file dans une jardinerie pour acheter un Aloe Vera ou un philodendron (qui éliminent le formaldéhyde), une Azalée (qui absorbe l'ammoniac) ou un Chlorophytum (qui réduit le monoxyde de carbone). En plus derrière ces noms un peu barbares se cachent généralement de très jolie plantes d'intérieur hyper simples à entretenir. Enfin, je n'oublie pas d'éteindre le radiateur et d'ouvrir en grand les fenêtres une fois par semaine pour aérer la pièce.