A la vingtaine : Plutôt du genre insatiable, on est sans cesse en demande. Et si possible, autant que l'objet du désir soit de taille honorable.
A la trentaine : On va davantage miser sur le qualitatif. D'ailleurs, les horaires de travail étant légèrement plus soutenus et moins facilement "séchables" que ceux de la fac, vous êtes moins souvent encline à passer à l'acte. Quant à la taille, ça fait bien longtemps que l'on a compris que ce n'est pas ça qui compte.
A la vingtaine : Les minets quasi imberbes au visage lisse et les tablettes de chocolat vous font rêver.
A la trentaine : Vous le préférez viril, éventuellement poilu et avec une "gueule". Et, si vous n'êtes pas contre la sauvegarde des tablettes, vous acceptez néanmoins les poignées d'amour. Il devra bien faire avec les vôtres, lui.
A la vingtaine : Le jean qui tombe sur les fesses, c'est sexy à 20 ans lorsqu'il laisse apparaître les flans musclés du jeune homme.
A la trentaine : Le jean qui tombe sur les fesses, c'est un peu moins sexy dix ans plus tard lorsque le fessier est moins rebondi et les flans plus arrondis... Quant au port de la casquette, de beau à beauf, il n'y a qu'une décennie et un "f" d'écart.
A la vingtaine : S'il a quitté le nid parental pour une garçonnière, c'est déjà énorme. Vous ne jugez même pas les vieux posters accrochés et le bazar qui traîne, tellement vous trouvez qu'il a l'air in-dé-pen-dant ! Et s'il est toujours chez papa-maman, vous appréciez vos rencards lovés dans son lit une place avec sa mère qui vient vous apporter des biscuits pour le goûter.
A la trentaine : S'il réside encore chez ses parents, vous le considérez comme un assisté potentiellement vierge. Un studio ? Passe encore excepté s'il a toujours ses vieux posters accrochés au mur. En revanche, s'il vit dans un atelier d'artiste, stylé et ordonné, avec deux colocs ou qu'il a réhabilité une vieille bâtisse de ses mains, vous signez tout de suite !
A la vingtaine : Aimer les mêmes films, se partager nos playlists, s'échanger les cours, voilà qui nous semblait des points communs primordiaux à 20 ans.
A la trentaine : (Continuer à) éprouver de l'intérêt pour l'autre en dépit de nos désaccords et de nos différences, voilà sur quoi l'on préfère baser sa relation.
A la vingtaine : Vous n'en aviez peut-être que faire de ses inclinaisons politiques ou vous pensiez être capable de passer outre.
A la trentaine : Si par malheur, il ne partage (toujours) pas les mêmes opinions que vous, vous allez avoir de grandes difficultés à en faire abstraction.
A la vingtaine : On veut à tout prix être appréciée de sa bande de potes et que nos amies le trouvent "cool".
A la trentaine : On attache nettement plus d'importance à ce que notre petit neveu l'apprécie et réciproquement. Un bon test pour l'avenir...
A la vingtaine : Guidés par la fougue de la jeunesse, vous étiez tels Tristan et Yseult, prêts à vivre d'amour et d'eau fraîche.
A la trentaine : S'il peut percevoir un salaire minimum et éviter de vivre à vos crochets, vous préférez. Si en plus, il lui reste de quoi vous offrir un resto ou un cadeau par-ci par-là...
A la vingtaine : Vous seriez prête à vous contenter de trois petits mots sortant de sa bouche, pourvu que ce soit le fameux et tant attendu "Je t'aime".
A la trentaine : Vous l'attendez toujours bien sûr, mais ce ne doit plus seulement être un mot. Il doit s'accompagner de projets et d'actions pour vous dessiner un avenir commun.
A la vingtaine : Vous avez déjà peut-être encore à devoir cohabiter avec la vôtre, alors celle de votre petit copain, moins vous la cotoyez, mieux c'est.
A la trentaine : Vous faites en sorte qu'entre eux et vous, cela se passe le mieux possible, vous vous libérez (parfois) même le dimanche pour aller déjeuner chez votre belle-famille. Après tout, il s'agit quand même des grands-parents de votre future progéniture.
A la vingtaine : Vous espérez être encore ensemble à la prochaine Saint-Valentin pour enfin avoir un cadeau.
A la trentaine : Vous espérez être encore avec lui pour au moins les 50 prochaines années.