C'est un petit jeu que l'on pourrait baptiser "flatte-moi, je te flatte". En effet, les gens ne vont pas se mettre à vous aduler juste parce que vous êtes 'vous' et que vous faites du super boulot. Non, ils sont comme vous : ils ont besoin d'être aimés et reconnus, eux aussi. En revanche, instaurer un deal "donnant-donnant" pourrait vous faire décrocher la première place dans leur coeur (au boulot du moins). Et voici la marche à suivre dévoilée par le site themuse.com.
Au lieu de clamer haut et fort à tous vos collègues combien vous travaillez vite et bien et toutes les tâches que vous avez réussi à abattre, félicitez votre équipe. D'abord, parce qu'elle aussi a sans doute accompli tout un tas de choses aujourd'hui sans vous en faire état. Ensuite, parce que la jouer en solo ne vous aidera pas à vous faire apprécier. D'ailleurs, une entreprise est un ensemble de maillons, et le travail de chacun permet la réussite de chaque projet. En disant à votre voisine d'open-space à quel point elle a assuré et ô combien vous trouvez son travail génial, vous aurez plus de chances de la séduire et qu'elle vous complimente en retour. Stratégique, oui, mais efficace.
Plutôt que d'attendre de vos collèges qu'ils chantent vos louanges à chacune de vos présentations, juste pour conforter la haute opinion que vous avez déjà de vous-même et de votre travail, consultez-les pour leur demander leur avis, leur aide, et ce, avec sincérité. Ainsi, plutôt que de leur balancer "C'est génial, non ?", préférez une manière plus humble : "Tu aurais une seconde pour me donner ton avis ? Je sais que tu es de bons conseils". Votre collègue sera flatté que son opinion vous importe. Vous devriez donc marquer quelques points et qui sait, il sera peut-être vraiment de bons conseils !
Vous avez l'impression de passer une grande partie de votre vie au travail (ce n'est d'ailleurs pas qu'une impression) et vous voulez qu'on vous délivre une médaille pour ça ? Malheureusement, ça n'arrivera pas. Peu probable également que l'on vienne vous trouver pour vous dire qu'il faut vraiment que vous rentriez chez vous, que vous devez apprendre à décrocher et que vos tâches peuvent fort bien attendre demain. Une manière habile, en revanche, que vos collègues réalisent les longues journées de labeur que vous faites, c'est de souligner les leurs. "Tu restes tard, dis donc !", "Tu t'en sors ? Tu as bientôt fini ?"... Et si vous pensez sincèrement ce que vous dites (ce qui est tout de même mieux), cela paraîtra d'autant plus authentique. Ils pourraient alors se soucier davantage de vous en retour. Gagnant-gagnant, donc.