Découvrez le métier de géologue avec Charlotte N.

Au cours de ma thèse, j’ai eu l’occasion de travailler sur des données de Total, ce qui m’a permis de faire connaissance avec le Groupe. Par ce biais, j’ai eu connaissance d’une opportunité d’embauche que j’ai pu saisir.

Une fois dans le Groupe, j’ai commencé par une formation interne de 6 mois avec tous les géologues nouvellement embauchés du Groupe. Cette formation, qui avait pour but de nous faire devenir des géologues de sonde pour quelques mois, a été l’occasion pour nous de partager des bases et des référentiels communs pour la suite de nos carrières. Nous avons aussi appris les spécificités du métier liées aux effluents sur lesquels nous travaillons.

… puis à l’expatriation…

À la suite de cette formation, je suis ensuite partie 18 mois au Yémen sur une plate-forme. J’y étais la seule géologue (et la seule femme). Je faisais des rotations d’un mois (un mois sur site, un mois de récupération). C’était très formateur sur bien des aspects et notamment le travail en équipe et en milieu fermé.
Étant la seule de mon corps de métier, j’étais souvent sollicitée, ce qui requiert une grande disponibilité. Je devais également composer avec les préoccupations, les contraintes et les attentes des autres corps de métier sur chaque sujet. Il a fallu également que je m’adapte aux personnalités des équipes en place.

… et à la synthèse exploration

Aujourd’hui, je travaille au siège dans les équipes Projets Nouveaux. Nous y réalisons des études pour aider à définir l’intérêt du Groupe à se positionner ou non sur un ou plusieurs nouveaux blocs d’exploration dans tel ou tel pays. Je suis actuellement plus spécifiquement dédiée à une synthèse géologique sur les réservoirs très profonds. Nous combinons un certain nombre de données telles que des données sismiques, stratigraphiques, tectoniques, de réservoir… pour savoir où peuvent se trouver des réservoirs plus profonds que ceux déjà connus et pour savoir où il serait intéressant de se concentrer pour des prises de positions futures.

Je travaille à partir de données très différentes pour monter un modèle géologique pour une zone. Il est sans cesse à réévaluer car nous disposons régulièrement de nouvelles informations géologiques : nouvelles données (géologiques, sismiques…), anciennes données pouvant être retraitées avec des techniques géophysiques toujours en évolution. Pour moi, le métier de géologue implique l’expatriation.

Au siège, je travaille sur des données recueillies par d’autres, je les étudie, je les analyse et je contribue aux décisions d’implications sur une zone ou non. Sur site, les géologues ajustent les modèles en temps réel sur la base de données qui évoluent quotidiennement, et prennent des décisions immédiates plus appliquées (localisation de forage, etc.).

• Formations universitaires (France ou étranger) ou écoles (Polytechnique, Mines, ENSGN, Lasalle-IGAL, etc.) donnant des connaissances élargies dans les différentes disciplines des sciences de la terre. Une spécialisation en géologie pétrolière (ENSPM, Imperial College ou autre) est appréciée notamment pour les BAC + 5 universitaires.
• Créativité, initiative, esprit d'équipe, communication, adaptabilité et mobilité internationale.
• Anglais courant indispensable, une seconde langue étrangère souhaitable.