scandale
"J'étais une g*rce !" : cette actrice féministe s'excuse d'avoir été "horrible" envers les femmes sur les réseaux sociaux
Publié le 15 avril 2025 à 18:30
Par Clément Arbrun | Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
Star de la série The Good Place et activiste body positive, Jameela Jamil avoue avoir eu un passé de harceleuse... Contre les femmes. Sans craindre le recours au slut shaming. C'est pour cela que Jameela Jamil ne croit pas en la pureté militante...
"J'étais une g*rce !" : cette actrice féministe s'excuse d'avoir été "horrible" envers les femmes sur les réseaux sociaux
"J'étais une g*rce, une malade !" : cette actrice féministe s'excuse d'avoir été "horrible" envers les femmes sur les réseaux sociaux Star de la série The Good Place et activiste body positive, Jameela Jamil avoue avoir eu un passé de harceleuse... Contre les femmes. Sans craindre le recours au slut shaming voire aux menaces en ligne. Auprès du podcast de l'illustre David Tennant, légende des séries british, Jamil l'a confessé : jadis, elle était une "troll", adepte des insultes envers les femmes, ou pas forcément porteuse, en tout cas, de bienveillance. Elle admet : "J'étais vraiment une garce !". Et détaille... "Moi aussi j'étais une troll en ligne. J'était sur Internet juste pour se moquer des gens et être méchante. Je ne connaissais rien au militantisme. Je ne savais rien, car j'étais simplement malade mentalement, seule et folle. Je comprends donc la mentalité de quelqu'un qui se sent si impuissant dans sa propre vie, qui a tellement de rage refoulée qu'il a besoin d'aller quelque part, et se dit que ça ne fera de mal à personne, ce ne sont que des mots" Jameela Jamil n'est pas connue pour son hypocrisie. La star de The Good Place et She Hulk privilégie le franc parler, la transparence, quitte à se mettre à dos bien des internautes, ou à envoyer valser sa propre réputation : celle d'une militante très active en ligne, connue pour ses prises de position féministes contre le body shaming, la grossophobie...
La suite après la publicité

"J'avoue, j'étais une vraie sal*pe"

Jameela Jamil n'est pas connue pour son hypocrisie. La star de The Good Place et She Hulk privilégie le franc parler, la transparence, les punchlines frontales, quitte à se mettre à dos bien des internautes, ou à envoyer valser sa propre réputation : celle d'une militante très active en ligne, connue pour ses prises de position féministes contre le body shaming, la grossophobie...

Et globalement, toutes les manières de commenter et juger le physique des femmes, et leur sexualité supposée.

La suite après la publicité

Mais justement, cet engagement n'est pas né spontanément. Auprès du podcast de l'illustre David Tennant, légende des séries british, Jamil l'a confessée : jadis, elle était une "troll", adepte des insultes envers les femmes, ou pas forcément porteuse, en tout cas, de bienveillance typiquement sororale. Elle admet : "J'étais vraiment une garce !". 

Et détaille...

"J'étais une conn*sse et j'ai fait une thérapie", témoigne la star de She Hulk, ex adepte de la misogynie en ligne

Jameela Jamil ne croit pas en la pureté militante.

La suite après la publicité

Autrement dit, cette idée selon laquelle les personnes militantes, défendant des causes progressistes, n'ont jamais été perfectibles, ne témoignent jamais de contradictions ou de paradoxes allant à l'encontre de leur engagement personnel. 

Et pour illustrer le mythe de la pureté militante, elle se met à nu. Et témoigne : "Moi aussi j'étais une troll en ligne. J'était sur Internet juste pour se moquer des gens et être méchante". 

La star, très populaire sur ses réseaux sociaux où elle aborde quantité d'enjeux de société, défend aujourd'hui la cause des femmes. Mais aborde une époque où le sexisme en ligne était beaucoup plus "banalisé", notamment le slut shaming : le fait de porter des jugements sur la sexualité des femmes, ou plutôt leur sexualisé supposée. En commentant leur tenue, leur attitude, leurs propos.

La suite après la publicité

Ce qu'évoque surtout Jamil, c'est sa santé mentale d'antan.

Et sa toxicité, complètement avouée : "Je ne connaissais rien au militantisme. Je ne savais rien, car j'étais simplement malade mentalement, seule et folle. Je comprends donc la mentalité de quelqu'un qui se sent si impuissant dans sa propre vie, qui a tellement de rage refoulée qu'il a besoin d'aller quelque part, et se dit que ça ne fera de mal à personne, ce ne sont que des mots"

"J'ai fait une dépression nerveuse, j'ai suivi une thérapie et je suis devenue plus heureuse, j'ai commencé à vivre une vie plus épanouie. Et puis, boum, l'envie d'être une connasse a disparu. Mais j'en étais une et je l'assume"

Une sincérité d'utilité publique. Qui permet de comprendre que la sororité elle aussi n'est pas automatique, spontanée, mais quelque chose qui s'élabore collectivement, et éclot d'une véritable prise de conscience. Au sein d'une société pas du tout favorable à la solidarité féminine.

Mots clés
scandale News essentielles feminisme
Sur le même thème
Les articles similaires
Dernières actualités
Dernières news