Selon le député PS Gérard Bapt, les deux médicaments entrent dans le même cas de figure que le Médiator, et devraient par conséquent être retirés de la vente, le risque étant inacceptable.
Appartenant tous deux au laboratoire Takeda, ces deux médicaments contiennent de la pioglitazione. Ce composé serait en cause dans la survenue de cancers de la vessie.
Les experts de l’Afssaps, eux, sont encore divisés sur le danger de ces médicaments mais ont mis en garde les médecins et les pharmaciens depuis le 19 avril en attendant les résultats d’une étude de l’Assurance maladie ainsi qu’un examen à l’échelle européenne.
Le professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue s’est exprimé sur le sujet : "il ne suffit pas qu'un médicament fasse baisser la glycémie pour être qualifié d’antidiabétique. Il faut aussi qu'il réduise la mortalité et la morbidité (infarctus, AVC, etc.) chez les patients traités".
La commission de pharmacovigilance a relevé une « absence de bénéfice » pour les diabétiques, et par conséquent recommandent la suspension de l’utilisation de l’Actos et de Competact.
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