Anne-Sophie Lapix a eu une rentrée très chargée : en effet, l'ex-présentatrice de C à vous a eu la lourde tâche de remplacer David Pujadas à la tête du journal télévisé de France 2. Un défi que la journaliste de 45 ans a relevé avec brio. Et elle a pu compter sur un soutien précieux lors de ce baptême du feu : celui de son mari Arthur Sadoun, le président du groupe Publicis. Habituellement très discrète, Anne-Sophie Lapix a livré au magazine Elle quelques confidences sur son couple et sur celui qui partage sa vie depuis plus de 9 ans (le couple est marié depuis 2010 et élève deux garçons nés en 2003 et 2005 d'une précédente relation).
"Nous avons tous deux les mêmes priorités. Et il est un soutien essentiel. Il me dit des choses intéressantes auxquelles je ne pense pas. C'est très précieux car nos cerveaux ne fonctionnent pas de la même manière ! Il m'ouvre d'autres perspectives, et réciproquement. Nos discussions portent sur nos choix professionnels et sur nos relations de travail. Il ne connaît pas la misogynie et est très respectueux de mon autonomie."
Quant à lui parler de "power couple", n'y pensez même pas. "C'est un fantasme, car moi, je n'ai aucun pouvoir ! À part chez moi, où il est absolu. Mais sinon ? Je n'en ai pas au sein de la rédaction, j'ai une mission. Et même mon mari, je ne le vois pas comme un homme de pouvoir. Il fait partie d'une génération de patrons qui ne veulent pas les responsabilités pour être en haut, mais pour faire avancer les choses."
Arthur Sadoun n'avait d'ailleurs pas hésité à monter au créneau en juin dernier pour défendre son épouse face aux accusations de connivences et de piston dont l'accusaient certains internautes. "Je ne parle jamais de ma vie privée afin de la protéger, mais là je vais sortir de ma réserve. Ça suffit ! La première fois que j'ai vu mon épouse, c'était il y a dix ans: elle interviewait le Premier ministre au 20h de TF1", confiat-il au JDD. "Elle n'a jamais eu besoin de mon aide, ni d'un carnet d'adresses. Le reste n'est que pur sexisme d'un autre âge et manque de professionnalisme de certains médias."