Ce dimanche 2 octobre, les citadins de la capitale ont pu se rendre dans les dix premières stations Autolibs’. Autolibs ? Oui, vous avez bien lu, il s’agit de la version « auto » du vélib parisien, qui sera inauguré dans le courant du mois de décembre. Le principe est simple, on construit une voiture écologique - et pour cela le groupe Bolloré a dû investir un milliard et demi d’euros - et on met à disposition des parisiens des bornes de recharge « autolib ».
Dans un « espace d’abonnement », le conducteur devra présenter son permis et sa carte d’identité, puis il choisira la formule d’abonnement appropriée (12 euros par mois ou 5 euros la demie-heure). Muni d’une carte, ce dernier pourra alors chercher une « bluecar » accessible et rechargée, sachant qu’il faut 8h de repos pour une batterie déchargée. A terme, l’Ile de France devrait compter 3000 véhicules, et Paris devrait voir ses trottoirs envahis par 33 stations. Cette initiative de la Mairie de Paris, que Delanöe définit en ces termes « proposer aux citadins du 21e siècle un usage plus inventif et performant de leurs déplacements » risque toutefois d’attirer de nombreuses critiques.
On lit déjà sur le web une peur de vandalisme, qu’ont dû essuyer les pauvres vélibs, mais aussi le danger véhiculé par ce nouveau projet parisien, et la possibilité que les autolibs remplacent non pas les conducteurs quotidiens, mais les utilisateurs des transports en commun ! Certains forums lancent par ailleurs des appels au boycott. Mais c’est écolo, c’est novateur, et les parisiens éberlués ont eu l’air d’apprécier les voitures tests. Cette petite voiture, avec son autonomie de 250 km en ville et sa vitesse maximale de 130 km/h sera-t-elle un succès industriel ? Attendons décembre pour en juger, mais espérons qu'elle saura alléger le trafic parisien.
Découvrez le projet Autolib' par mairiedeparis
Crédit photo : AFP/Archives
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