Un concert au début surprenant puisque avant l’entrée de Bruce, Antoine de Caunes apparait sur scène et explique au public, dans un anglais francisé travaillé, que des problèmes techniques sont survenus lors des répétitions dans l’après-midi. Et si cela devaient se produire lors du show, ce serait des problèmes rapidement réglés, si ils se montraient patients.
Après cet interlude, l’artiste, tout de noir vêtu, arrive sobrement sur « La Vie en Rose » d’Edith Piaf joué à l’accordéon. Puis « We Take Care Of Our Own » et « Wrecking Ball » donnent le ton, ou plutôt le rif, de la soirée.
C’est durant 3h30 de show que le rockeur déballe 40 ans de carrière. Un répertoire constitué de chansons plus mythique les unes que les autres et accompagné de 16 musiciens, dont 5 cuivres qui ne manquaient pas d’air.
A l’image de son dernier album « Wrecking Ball », Bruce Springsteen est engagé, le show est poignant avec une émotion particulière pour « Independance Day » (chantée mercredi, la date de l’indépendance américaine), « My City Of Ruin » une chanson composée après les attentats du 11 septembre, ou encore lors d’une chanson en hommage à son saxophoniste Clarence Clemons décédé l’année dernière.
Un concert chargé d’une émotion contestataire, qui impose l’artiste comme le maitre incontesté du rock, et qui se terminera sur les incontournables « Born in the U.S.A » et « Born to Run ».