La Fondation canadienne du cancer du sein a financé une étude sur les métiers qui favorisent le cancer du sein. Des chercheurs dirigés par James Brophy et Margaret Keith, enseignants à l’université de Windsor dans l’Ontario et de Stirling en Ecosse, ont analysé les antécédents de 2 000 femmes atteintes d’un cancer du sein ou en pleine santé.
Sans surprise, les métiers les plus dangereux sont donc dans les domaines de l’industrie automobile et de la conserverie alimentaire, qui multiplient les risques par cinq, puis le secteur de l’outillage, des fonderies ou les fabriques de métal, où le risque de tumeur est deux fois plus élevé. Plus déroutant, travailler dans un bar ou dans un établissement de jeu multiplierait par plus de deux le risque de développer un cancer du sein. En synthèse, l’étude démontre qu'une femme qui a travaillé au moins dix ans dans un endroit où des substances cancérogènes pouvaient entrer en contact avec ses hormones augmentait de 42% son risque de souffrir d’un cancer du sein.
Crédit photo : Comstock
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