L’ado qui fume régulièrement son joint à la sortie du lycée est susceptible de perdre de ses facultés intellectuelles. D’après une étude menée par l’université Duke en Caroline du Nord en collaboration avec le King’s College de Londres, les adultes qui ont fumé du cannabis pendant leur adolescence et après, présentent un QI diminué.
L’expérience a été menée sur 25 années, sur un groupe de 1 000 Néo-Zélandais, parmi lesquels certains fumaient du cannabis régulièrement à l’adolescence, d’autres pas. Deux tests de QI ont été effectués, le premier à l’âge de 13 ans et l’autre à 38 ans. Résultat : ceux qui avaient été fumeurs de cannabis accusaient un retard de 8 points dans le deuxième test par rapport aux non fumeurs.
Selon Madeline H. Meier, de l'université Duke, le QI n’est pas censé régresser entre l’adolescence et l’âge adulte, il a même plutôt tendance à progresser chez les non fumeurs. Or, les fumeurs et ex-fumeurs de cannabis présentaient aussi des capacités de mémoire et de concentration moindres que les autres.
Néanmoins l’écart de capacités intellectuelles était nul entre les fumeurs de cannabis ayant commencé seulement à l’âge adulte, et les non-fumeurs, ce qui tend à prouver que l’adolescence est bel et bien un âge-clé pour le développement du cerveau. Un âge où le cannabis est donc d’autant plus nocif et déconseillé.
Source : lemonde.fr
Crédit photo : BananaStock
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