A la veille de la traditionnelle Fête du Travail et du Muguet, célébrée en France chaque 1er mai, des manifestations et autres défilés festifs sont prévus aujourd’hui dans plusieurs villes de France. L’objectif : attirer l’attention de l’opinion, non pas sur la situation des travailleurs, mais sur celle des sans-emplois, vacataires, stagiaires, intérimaires, tributaires des minima sociaux et de toutes les personnes touchées, d’une manière ou d’une autre, par la précarité.
« Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera 10 jours que nous serons à découvert », écrivent dans leur appel, les six jeunes précaires parisiens à l’origine de l’initiative. C’est donc cette journée qui a été choisie pour lancer la première Fête des Précaires et du Pissenlit. Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lyon, Libourne, Marseille, Montpellier, Nantes, Toulon, Toulouse organisent des rassemblements, tandis qu’à Paris (8e), une marche festive est prévue entre la rue de Lisbonne et la Place de l’Europe. « A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine », ironisent les organisateurs.
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