Elle s'appelle Whitney Develle et elle a 22 ans. Originaire de Brisbane en Australie, cette jeune femme était jusqu'à aujourd'hui une apprentie tatoueuse travaillant dans l'ombre. Mais en choisissant de tatouer les personnes scarifiées, Whitney vient de devenir une immense source d'inspiration pour les internautes.
Tout commence lorsque l'une de ses amies lui explique que ses troubles alimentaires l'ont amenée à s'automutiler. Interrogée par le site d'information 9news.com, elle explique :
"Elle m'a dit que le regard des autres sur ses cicatrices la faisait souffrir et que certaines personnes se permettaient de lui poser des questions à ce sujet".
Pour l'aider à surmonter cette épreuve, la jeune tatoueuse lui propose alors de les recouvrir gratuitement. Et le résultat est à la hauteur des espérances de son amie : "L'expression sur son visage... L'argent est incapable d'acheter ça".
Encouragée par cette première expérience riche en émotions, Whitney ne s'arrête pas là et décide de lancer un appel aux clients sur les réseaux sociaux. Pleine de bonne volonté, la jeune femme offre ses services gratuitement aux personnes désireuses de recouvrir leurs cicatrices. C'est sur ce même principe que certains tatoueurs magnifient les cicatrices des femmes ayant subi une mastectomie après un cancer du sein.
Et il faut croire que la demande était extrêmement forte, puisque Whitney a été littéralement bombardée de messages. Face à tant d'enthousiasme, elle a malheureusement dû mettre un frein à cette belle opération.
Prête à réaliser 50 tatouages gratuitement d'ici à la fin de l'année, Whitney promet également d'accorder une ristourne toute particulière aux personnes scarifiées, qui souhaitent aujourd'hui tourner la page :
"J'ai décidé de donner de mon temps et d'offrir une réduction aux personnes désireuses de prendre un nouveau départ. Je veux que vous soyez capables de regarder ces cicatrices qui vous ont causé tant de souffrances et de mettre toutes ces émotions négatives de côté pour être fiers de votre corps à nouveau".
Une manière d'aider ses clients à se reconstruire, mais aussi de permettre aux autres de faire preuve de tolérance et d'une plus grande ouverture d'esprit sur le sujet :
"En regardant quelqu'un de scarifié, les gens pensent immédiatement que cette personne est instable, je veux changer les mentalités".
Une belle initiative popularisée grâce à l'intérêt des internautes, qui sont désormais plus de 13000 à suivre le compte Instagram de cette tatoueuse résolument pas comme les autres.