Il y a deux ans, en 2014, Chiara Condi fonde son association Led by HER, en France. Son but ? Faire avancer les projets de start-ups d'anciennes victimes de violences. Si au début, rien ne prédestinait cette Italo-Américaine passée par Harvard, Sciences Po et de la LSE (London School of Economics) à se lancer dans l'entrepreneuriat et encore moins dans le social, c'est désormais grâce à elle si des femmes peuvent enfin relever la tête et redevenir maîtresses de leur destin. Et, pour toujours mieux les accompagner, ce projet a été monté avec deux écoles de commerce : I'IESEG et l'ESCP.
Retour sur le parcours de cette trentenaire et de ses habitudes au bureau qui font d'elle une femme de succès.
En fait, je n'ai pas de bureau (Rires). Je n'aime pas me sentir liée à un endroit donc je travaille de chez moi ou dans le salon. Sinon je vais dans des cafés. J'aime changer de lieu de travail, tout le temps. Je déteste la routine. Là par exemple, pendant un mois, mon bureau se trouve à New York. Et puis après, je changerai. J'aime cette liberté. Il me suffit d'avoir mon ordinateur et je peux travailler de n'importe où. Je trouve mon énergie auprès des autres. J'aime être dans des endroits de vie.
Mon ordinateur ! Je l'ai tellement utilisé que j'ai perdu des touches... (Rires). Il m'a vraiment accompagnée dans plusieurs de mes grands projets. Et puis, il y a tellement de choses dedans ! Tous les documents depuis la création de Led by HER. Rien que pour ça, je ne veux pas l'échanger. Pour moi, il est irremplaçable.
C'est mon chien, Poncho. Avec le logo de Led by HER !
Thé ! A une exception près : lorsque je suis en Italie. Je suis obligée de prendre un cappuccino !
Je grignote très peu. Mais quand ça m'arrive, je me fais plaisir avec du chocolat noir ou des pistaches. Et dans ce cas-là, le paquet ne dure pas plus d'une journée !
Personnellement, je ne suis pas du tout musique car cela m'empêche d'être connectée avec mes pensées. Le seul bruit que je tolère est celui des lieux de vie.
Mon premier bureau était à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, à Londres. J'étais d'abord stagiaire, puis salariée pendant deux ans. Là-bas, je me sentais emprisonnée... Mais surtout, je n'aimais pas être contrainte par les horaires. Je déteste être liée par les lieux physiques. Après cette expérience, je me suis dit que plus jamais je ne serai dans un bureau.
C'est difficile... Parce que cela voudrait dire que je devrai retourner dans un bureau. Et ça ce n'est pas possible.
Mon iPhone, sans hésiter ! Je suis toujours connectée et je réponds toujours à mes mails, peu importe où je suis. Je peux être à la plage, au bureau, chez moi, qu'importe... Je suis toujours joignable. En agissant de la sorte, je suis plus sereine. Je sais toujours ce qui se passe et après je me laisse la possibilité de répondre ou non.
Il y en a tellement ! Le plus gros est lié à ma start-up. J'ai pour ambition de créer un espace de co-working, pour entrepreneuses, à Vanves. Donc là, mon objectif, c'est de lancer la version bêta et terminer ma présentation pour trouver des investisseurs.