A partir de ce lundi et jusqu’à vendredi, les 730 000 élèves de CM2 du territoire, qu’ils soient scolarisés dans le public ou dans le privé, seront soumis à des tests de connaissances. Ces évaluations, identiques pour tous les établissements scolaires, comportent 60 questions de français, 40 en mathématiques et visent à mesurer plusieurs grandes compétences. Parmi celles-ci : la lecture, l’écriture, le vocabulaire, la grammaire, l’orthographe, le calcul et la géométrie, entre autres. Pour l’éducation nationale, ces tests sont un moyen de repérer les élèves en difficulté afin de rectifier le tir, le cas échéant, avant leur entrée en sixième ; mais aussi de savoir quels sont les acquis des élèves à quelques mois de leur entrée au collège. Un procédé pourtant contesté par la première fédération des parents d’élèves, la FCPE, pour laquelle ces évaluations interviennent trop tôt ou trop tard. Elle appelle d’ailleurs « les parents d’élèves à bloquer les évaluations en refusant la transmission des résultats de leurs enfants hors de la classe ».
Marie-Laure Makouke
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