Enora Malagré s'est souvent exprimée sur la maladie dont elle souffre : l'endométriose. Bien avant que cette pathologie ne soit reconnue par Emmanuel Macron comme "un vrai problème de société", et qu'une stratégie nationale de lutte contre la maladie soit annoncée, l'animatrice libérait déjà la parole à ce sujet, tout comme la chanteuse Lorie. Ces trois dernières années, ses alertes ont particulièrement été relayées.
Son témoignage importe, puisque l'endométriose touche 1 femme sur 10 en France, qui pâtissent de ses symptômes violents. C'est le cas d'Enora Malagré, qui s'est retrouvée hospitalisée pour ces raisons le 31 janvier dernier. Effectivement, la chroniqueuse télé a été admise aux urgences après avoir été victime d'une crise d'endométriose.
Sur ses réseaux sociaux, Enora Malagré a partagé l'espace d'une story Instagram son entrée aux urgences. Et a témoigné auprès de sa large audience : "Pas de panique, on est habituées, mais je voulais vous montrer que la réalité d'une femme qui a de l'endométriose peut être aussi ça".
"Vous comprenez pourquoi je gueule ? Pourquoi je milite ardemment pour que la recherche avance ? Parce que j'en ai marre. J'ai mal comme jamais. Je me dis que j'en ai ras le bol, parce que décidément, sur moi, rien ne fonctionne. Je veux vraiment qu'on trouve un remède. Un VRAI à cette saloperie", s'est exprimée Enora Malagré, après qu'on lui ait administré un médicament à base de morphine afin d'apaiser la douleur.
"On en parle beaucoup maintenant, mais ça n'avance pas ! Pas assez, on n'en guérit toujours pas... J'ai failli vous poster une vidéo de moi en train de ramper de douleur tellement je suis en colère. Je pense à toutes celles qui sont en crise comme moi. Je partage ma venue à l'hôpital pour que vous preniez bien conscience de ce qu'est cette saloperie de maladie. C'est ça, notre réalité. Il faut continuer le combat. Il faut que la recherche avance", a encore déploré la personnalité médiatique de 42 ans à propos de cette maladie gynécologique chronique.
Des mots qui sortent des tripes. Il faut dire que pour Enora Malagré, le combat n'est pas terminé, et ne date pas d'hier. En mars 2022 déjà, relatant éprouver une lourde fatigue et une souffrance permanente, elle témoignait à ce propos : "Je ne suis pas en colère contre mon corps. C'est encore plus profond que ça. La colère, ça pourrait s'apaiser. Mon corps, je le rejette. C'est plutôt une forme de dégoût et de profonde tristesse. On ne vit pas vraiment avec l'endométriose. On va dire que c'est plus de la survie qu'autre chose".
Les recherches sur l'endométriose elles aussi se poursuivent. En février 2022 était mis en place dans plusieurs CHU un test salivaire pour détecter la maladie. De quoi donner un espoir aux personnes concernées.