Ikea France n’est pas au bout de ses peines : moins de cinq mois après les premières accusations d’espionnage illégal de ses employés et de ses clients, le groupe suédois a subi aujourd’hui sa seconde perquisition dans les locaux du siège social à Plaisir dans les Yvelines. Si aucune voiture de police n’était visible sur le parking du site principal, il y a bien eu une intervention de la direction centrale de la police judiciaire. Le départ des quatre dirigeants en mai n’a pas suffi à étouffer le scandale que les avocats des syndicats, Mes Yassine Yakouti et Sofiane Hakiki, qualifient « d’infraction d'habitude, qui s'est déroulée sur plus de dix ans, certains mails remontant à 2002-2003. »
Avant cette nouvelle étape dans la procédure, le directeur général d’Ikea France, Stefan Vanoverbeke s’était exprimé à propos des soupçons qui pesaient sur la direction : selon lui, le groupe avait compris son erreur et il envisageait de diffuser un « code de bonne conduite » et d’organiser « un comité d’éthique ». Des mesures qui devraient s’appliquer à toutes les filiales du groupe suédois d’ici 2013.
Laure Gamaury
(Source : leparisien.fr)
Crédit photo : AFP
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