« Les histoires d’amour finissent mal en général », chantaient les Rita Mitsouko. L’affaire Monique Lejeune peut-être qualifiée ainsi. Quand une femme, séparée de son premier mari, ne supporte pas de voir une nouvelle prétendante au bras de celui avec lequel elle a partagé sa vie plusieurs années durant. Le 8 février 2003, le corps de Monique Lejeune est retrouvé, par un voisin dans l’allée de sa maison, roué de 58 coups de couteaux ont dix mortels. Cette quinquagénaire, seconde épouse de Claude Lejeune, mère de trois garçons nés d'une première union, avait une vie paisible, sans débordement à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais.
Seulement, de l’autre côté, une autre femme ne pouvait supporter cela. La première femme de Claude Lejeune, Béatrice Matis, est rapidement suspectée du meurtre de « sa rivale ». C’est la dernière personne à avoir rendu visite à la quinquagénaire. Un mois et demi après les faits, Béatrice Matis, se présente elle-même aux enquêteurs pour dire que de son ADN peut être retrouvée sur la personne décédée. De l'ADN est effectivement trouvé et correspond à celui de Béatrice Matis qui est placée en détention provisoire (elle y restera durant 28 mois). Le 28 janvier 2012, Béatrice Matis a été reconnue coupable du meurtre de Monique Lejeune, et condamnée à 15 ans de prison.