Au lancement de Free Mobile, les opérateurs historiques se sont insurgés contre le petit dernier. Très vite, l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) les a soutenus, arguant qu’à lui seul, le réseau mobile de Xavier Niel ne disposait pas d’un taux de couverture suffisant pour disposer de la licence d’opérateur mobile.
Sous la pression, Eric Besson, Ministre délégué de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, a commandé à l’ANRP (l’Agence Nationale des Fréquences) une étude afin d’éprouver la couverture du réseau propre de Free Mobile. Le but est de prouver que, même sans compter les antennes Orange, avec qui le dernier-né des opérateurs de téléphonie mobile a conclu un partenariat d’itinérance, le réseau mobile de Xavier Niel répond aux exigences de l’ARCEP.
En effet, alors que celle-ci exige une couverture de 27% de la population française, Free Mobile dépasse les 30%.
L’ANFR a toutefois noté de nombreuses améliorations à effectuer sur le réseau. Free Mobile n’est donc pas encore sorti d’affaire. Il lui faudra couvrir 75% de la population française, avec 6000 stations mobiles d’ici 2015 (2500 sont prévues d’ici la fin 2012), date du prochain audit de l’ARCEP.
Cela mettra peut-être enfin un terme à la polémique contre Free Mobile.