Les deux plaintes avaient provoqué un tollé dans les médias et la sphère politique : d’anciennes employées de la commune de Draveil (Essonne) accusent le maire, Georges Tron et son adjointe Brigitte Gruel, d’attouchements répétés et d’abus de pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles.
Georges Tron, qui nie les faits depuis le début, a fini par démissionner de ses fonctions de secrétaire d’Etat à la Fonction publique le 29 mai. Visé par une enquête préliminaire du parquet, il a été placé en garde à vue cet après-midi par la police judiciaire de Versailles. Il serait actuellement entendu par la Police, selon son avocat Olivier Schnerb.
Selon le témoignage de l’une des plaignantes, Georges Tron s’est rendu coupable de harcèlement sexuel sous prétexte de pratiquer des massages de réflexologie plantaire : « Il me faisait asseoir face à lui, retournait mon siège, puis commençait à me masser les pieds, me mettait sur ses genoux, m'embrassait sur la bouche, dans le cou et il a fini par la suite par me mettre ses doigts dans mon sexe, et ce à plusieurs reprises. »
Georges Tron a mis « sa main dans ma culotte ! »
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