

Après les prix Goncourt et Renaudot, c’est au tour du Femina d’être attribué, à Gwenaëlle Aubry pour son roman intitulé « Personne » et publié aux éditions Mercure de France.
Gwenaëlle Aubry est donc récompensée pour son roman mêlant fiction et autobiographie. Dans « Personne », elle peint le portrait de son père psychotique. A sa mort, Gwenaëlle Aubry a découvert dans des cartons des cahiers et manuscrits dans lesquels son père, brillant juriste, racontait l'histoire de sa maladie. A partir de ce matériel brut, elle a écrit un portrait en forme d'alphabet, de A comme Antonin Artaud à Z comme Zelig.
A 38 ans, Gwenaëlle Aubry n’en est pas à son premier roman. Elle a également écrit "Le diable détacheur" (1999), "L'isolée" (2002), "L'isolement" (2003) et "Notre vie s'use en transfiguration" (2007).